


Lütfü Gültekin est né à Tunceli en 1949. Aşık, qui a sept frères et sœurs, a terminé ses études primaires, secondaires et secondaires à Tunceli. Quand il avait quinze ou seize ans, il est venu de Tunceli à Istanbul avec la demande d'entrer à la radio. Il a rencontré de nombreux poètes populaires à Istanbul et, pendant quatre ans, il s'est inspiré de nombreux noms importants tels que Feyzullah Çınar, Aşık Daimi, Davut Sulari, Nesimi Çimen, Haydar Ağbaba, Ali Ekber Çiçek & Arif Sağ.
Durant cette période, il enregistre deux 45 tours. « J'ai pris la main de ces gens formidables, mais le prix n'était pas facile. J'ai dormi sous le pont d'Unkapanı pendant des mois », exprime-t-il. En 1969, il part travailler à Berlin avec son oncle. Il y joue du saz pendant un temps lors de mariages. Plus tard, Gültekin part en Belgique où il travaille dans les mines. « J'ai composé la moitié de mes compositions sous terre », dit-il. Après sa retraite, il installe un studio chez lui et y concentre ses études.
Gültekin a épousé Yeter Hanım en 1972 et a eu six enfants et sept petits-enfants de ce mariage (Turan et al. 2010 : 160). Ses fils Emre et Munzur pratiquent également la musique. Son fils Emre Gültekin, en particulier, a reçu une éducation musicale et était suffisamment habile pour donner des cours en contexte (Turan et al. 2010 : 161).
Gültekin participe aux festivals de nature de Tunceli et présente son art dans des émissions de télévision et des festivals. Il a réalisé seize émissions pour Düzgün TV, une chaîne allemande. Il accompagne également les nuits de poésie organisées en Belgique (Turan et al. 2010 : 162).
Gültekin a rencontré Davut Sulari lors de sa visite en Belgique à l'occasion d'un concert dans les années 70 et l'a hébergé chez lui. Sulari a donné à Gültekin le pseudonyme de « Ferdi » ; cependant, Gültekin n'a pas utilisé ce pseudonyme. Lütfü Gültekin n'a pas conservé ses poèmes tels qu'il les avait initialement écrits, mais y a apporté des modifications mineures. Il n'a pas encore rassemblé ses poèmes dans un recueil. Il a composé de nombreux poèmes de Yunus Emre, Kaygusuz Abdal, Pir Sultan Abdal, Seyyid Nesimi, Nazim Hikmet, Hasan Hüseyin Korkmazgil et Ozan Emekçi dans ses jeunes années (Turan et al. 2010 : 162).
Gültekin, ses pensées sur le rêve et dit : « Il y a le tombeau de Düzgün Baba à Tunceli, nos familles avaient l'habitude de nous emmener à cette visite quand nous étions petits, j'ai vu l'amant décédé Daimi dans mon rêve une fois alors qu'il dormait dans ce tombeau. Je ne sais pas si nous pouvons accepter ce rêve comme une approbation. » explique dans leurs mots (Turan et al. 2010 : 161-162).
Gültekin n'avait pas de maître attitré en saz et apprit l'instrument en jouant seul dans les années 60. Il dit avoir été inspiré par son oncle. Après sa mort, il a rassemblé les cassettes qu'il avait chantées et les chansons folkloriques que son oncle avait lues avec son fils sur un CD, lui rendant ainsi hommage. De nombreux artistes tels que Grover Ali, Sabahat Akkiraz, Arif Sağ et Musa Eroğlu ont interprété les compositions de Gültekin (Turan et al. 2010 : 162).
Le premier album de Gültekin composé de ses propres chansons folkloriques est sorti en 1973. Ses autres albums sont : Türküce (2008), El Emeği Göz Nuru (2005), Gül Türküleri (2003), Derman Bizdır (1998), Hasretim Hasret (1995), Wake Up in the Light (1989), Selam Olsun. (1987), Yiğidi Doğuran Ana Bin Yaşa (1974), Gültekin (1974) (Turan et al.2010 : 163).

À venir
Documentaire Lütfü Gültekin :
mille vies mille chansons

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